Sur l’esplanade de Saint-Antoine on pourra bientôt se rendre compte de près de 2000 ans d’histoire genevoise. En effet, le Conseil municipal a accepté récemment la proposition du Conseil administratif, un crédit de plus de 14 millions destiné à la construction d’un ouvrage de protection et de mise en valeur du site archéologique. En 2017, le projet architectural de l’Atelier

Traces et Estar a été primé à l’unanimité par un jury mis en place. L’État de Genève et une fondation privée participent au financement, respectivement à la hauteur de 4,6 et 4 millions, auxquels s’ajoute une donation de la loterie romande de 1 million. On se réjouit de pouvoir visiter ce lieu archéologique hors du commun mis au jour entre les années 2012 et 2015 lors des fouilles menées par Jean Terrier, archéologue cantonal. On peut aussi rappeler que c’est l’Association des habitants du centre et de la vieille-ville qui a lancé, il y a bien des années, une pétition pour sauvegarder ce lieu exceptionnel.